Selon la Cour de justice de la République, d'un point de vue strict du droit, Georgina Dufoix n’était ni responsable car elle n’a commis, en tant que chef de service, aucune faute détachable du service, le seul responsable était alors l’État lui-même dirigé par une gouvernance ministérielle, ni coupable car n'ayant commis aucun acte illégal.

Une absence de coordination de l'ensemble des acteurs du monde de la transfusion sanguine due à : Le scandale du sang contaminé a éclaboussé plusieurs pays, dont la Suisse. Elle instaure le principe d'une médecine des preuves avec un encadrement clinique, des procédures standardisées à la fois scientifique et administrative ainsi qu'une nouvelle composante : le concept d'hémovigilance. Ces dernières doivent cependant pour en bénéficier faire la preuve qu'elles ont reçu une transfusion et qu'elles sont séropositives. La maladie se manifeste par un déficit en facteur de coagulation qui provoque en cas de chocs, soit des hémarthroses extrêmement handicapantes en cas d'épanchement dans une articulation ou des hémorragies essentiellement internes. En 1991 éclate en France le scandale du sang contaminé : plusieurs centaines de malades ont été contaminés par le sida et l'hépatite C en recevant des dérivés sanguins et des transfusions de sang. Il préconise l’instauration d’une «présomption de contrainte». Avec son frère, solitaires et rebelles, ils ont été les premières victimes à se révolter et à monter à l’assaut de la forteresse qu’était alors le CNTS. Et qu’un millier d’entre eux sont décédés. Le scandale politique se greffe alors sur la dimension médicale et financière de l'affaire. Sang contaminé : que sont devenus les principaux acteurs du scandale ? Un fond est mis en place, créé par le gouvernement espagnol et financé par les firmes pharmaceutiques. Un concentré chimiquement obtenu, la Prothrombine, Proconvertine, facteur Stuart de l'hémophilie B (ou PPSB) est créé par le professeur Jean-Pierre Soulier directeur du C.N.T.S. de 1954 à 1984 afin de l'injecter en cas de choc. d'Atlanta, touche désormais plusieurs zones géographiques comme En France, en parallèle, l'équipe du Docteur Montagnier, à l'Institut Pasteur, met en place une équipe de recherche du vecteur de la maladie. Le 22 novembre 1984, en France, au cours d'une réunion, 7 000 Les résultats des enquêtes épidémiologiques internes du C.N.T.S.
Ces individus ont durant de nombreuses années tenté d'étouffer la vérité. L’affaire fut facilement écrasée par les corps médicaux, qui, pour la majeure partie, ont payé les donneurs de sang pour les « attirer et par la suite revendre à prix d’or le sang qu’on leur soutire », d’où le fait que les organisations de collecte de sang étaient appelées des « banques de sang ». Les noms de deux docteurs apparaissent très rapidement. À cette époque les hémophiles ne paraissent pas enclins à partager leur histoire et à se lancer dans des procès interminables. Le 28 octobre 1992, Michel Garretta est incarcéré. »,

En 1991, suite au rapport Lucas « L’association française des hémophiles monte au créneau et incite les victimes de la transfusion à déposer contre l’État »Néanmoins, l’opinion publique prend parti pour les victimes car les motifs financiers paraissent être de bonnes accusations. Les causes sont d'origines multiples.

En 1991, environ la moitié des 20.000 hémophiles était contaminéeOn suppose que les autorités locales ont eu l'appui du pouvoir central ; ainsi le docteur Gao Yaojie n'a-t-il pas pu se rendre à Les autorités ayant totalement abandonné à leur sort les personnes contaminées, des émeutes ont eu lieu. scinde en deux l'organisme initial :

En parallèle, les produits sanguins non inactivés restants sur le marché ne font l'objet d'aucun rappel systématique en Suisse L'affaire éclate après qu'il apparait que de nombreux hémophiles sont contaminés par le virus du sida.

La contagiosité semble exister que le donneur soit malade, ou non […]. Qui se souvient de lui ? Au courant l'année 1986, le processus de lavage chimique est mis au point. Par ailleurs, aucune information n'a été délivrée aux patients ni aux membres de leurs familles.